L’histoire
De l’Autocamionale della Cisa à Salt
L’autoroute A15 a vu le jour en même temps que la croissance économique et sociale de l’Italie. Dans les années 1960, le pays a connu une phase de fort développement et la nécessité de trouver des solutions adéquates aux nouveaux besoins résultant de la reprise de l’après-guerre s’est fait sentir.
Le symbole de la nouveauté était certainement la voiture, dont l’utilisation s’est de plus en plus répandue au cours de ces années pour remplacer les autocars et les trains.
La nécessité d’un réseau de liaisons rapide et efficace, ainsi que la perspective de relations économiques et touristiques, ont incité les administrateurs publics et les opérateurs commerciaux à évaluer des stratégies innovantes capables de surmonter les obstacles naturels qui, dans le tronçon Parme – La Spezia, étaient représentés avant tout par le système montagneux des Apennins toscan et émilien, en particulier dans la zone du col de la Cisa.
L’ouverture du premier tronçon Fornovo – Selva del Bocchetto de l’Autocamionale della Cisa remonte au 2 août 1969, du nom de l’objectif premier de sa construction, qui était de faciliter le transport routier de marchandises du nord vers les ports commerciaux de Ligurie et de Toscane.
Tant de routes, tant de voyages et de projets ont été développés au fil des ans pour parvenir à un réseau routier bien articulé et totalement intégré dans le territoire qui mène de l’Émilie-Romagne à la Toscane et à la Ligurie, le long de la vallée de la Magra qui atteint la ville portuaire de La Spezia en suivant une route d’origine très ancienne.
Le 1er novembre 2017, Autocamionale della Cisa S.p.A. a été fusionnée par incorporation dans SALT p.a., la société concessionnaire des autoroutes A12 Sestri Levante – Livourne avec l’embranchement Viareggio – Lucques et A15 Fornola – La Spezia.
À la suite de l’expiration de la convention de concession unique signée avec le concédant le 31/07/2019, SALT a géré le tronçon ligure et toscan de l’autoroute, fonctionnant sous un régime de prolongation en vertu d’un avis émis par le ministère des Infrastructures et des Transports, jusqu’au 31 mai 2024.